mardi 4 septembre 2012

Le roman

Dominique FERNANDEZ, L'Art de raconter 

Grasset, Paris, janvier 2007 (601 pages); aussi disponible sous format Kindle, 775kb.

J'ai décidé de tirer profit de la possibilité d'ajouter des pages indépendantes à mon carnet (voir les onglets ci-dessus) pour partager avec vous quelques définitions de la notion de roman. Elles sont tirées du chapitre intitulé Flaubert ou Stendhal ?

Je suis, si j'ose dire, dans un cycle Stendhal, après le Portrait de Stendhal de Thierry Laget (dont il sera question sous peu), je reprends La chartreuse de Parme, que j'accompagne par la lecture de quelques études sur ce roman et, plus généralement, le roman.

Présentation de l'éditeur :
« Simple recueil de textes variés sur le roman ? Non : entreprise raisonnée, défense et illustration d’une certaine conception du roman, lequel doit être « l’art de raconter », de mettre en scène des personnages étrangers à l’auteur. Donc, ni les déballages de l’autofiction, ni les tarabiscotages de l’expérimentation, mais une manière franche et directe de faire vivre des hommes et des femmes jetés sur les routes du monde. Une première partie oppose Stendhal à Flaubert, et montre comment la liberté du premier est préférable aux efforts laborieux du second. Roman et opéra : comment ils peuvent échanger leurs procédés. Puis, essais consacrés à des auteurs particuliers, groupés en deux familles : les « aventuriers », de l’Arioste à Defoe, de Dumas à Kipling, avec à leur tête le patron du roman d’aventures, Stevenson, l’auteur de L’Ile au trésor ; et les « narrateurs », qui comprennent, outre Stendhal, des Français (Balzac, Maupassant, Gide, Martin du Gard, Paul Morand, Simenon, etc.) et des étrangers (Dickens, les Russes, les Sud-Américains, Thomas Mann, James Hadley Chase, Primo Levi, Kundera, etc.). L’ensemble forme un manifeste, un plaidoyer pour les romanciers qui, sans rien abdiquer de l’exigence littéraire, savent amuser, entraîner, faire rêver le lecteur… » Dominique Fernandez

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