mercredi 25 avril 2012

Duras, au début.

Marguerite DURAS, Les impudents, in Œuvres complètes, vol. 1, Bibliothèque de la Pléiade - Gallimard, Paris, 2011. Première édition chez Plon en 1943, édition en poche chez Folio - Gallimard.

« Maud ouvrit la fenêtre et la rumeur emplit la chambre. Le soleil se couchait. »

Tel est l'incipit du premier Duras, du proto-Duras pourrait-on dire, que je commence à l'instant, le gros coffret Pléiade aura assez attendu. Pourquoi pas Duras ? Il en a été question la semaine dernière dans nos gazettes avec l'annonce de la venue, en septembre prochain, au théâtre du Nouveau Monde, de sa pièce La maladie de la mort, montée par Patrice Chéreau.  Pourquoi pas Duras, en effet ? Je sors d'un autre monument, Camus, et de son posthume Le Premier Homme, grand plaisir de lecture, texte dont il sera question dans un prochain billet. Et de ressentir, alors que je rédige ces notes, une sorte de passage à vide, un « que lirais-je  ? » qui me voit prendre, entreprendre, puis abandonner plusieurs titres : 1984 de George Orwell; Les Barbares de Jacques Abeille -- suite du très beau Les jardins statuaires; Mrs Dalloway de Virginia Woolf, dans la foulée des émissions de France Culture; et une Vie du lettré de William Marx. Cioran ? je tourne autour, irrésolu : attendre les beaux jours pour Cioran.

Non : ce sera Duras et Les impudents, roman qu'elle n'a pas renié, mais tenait pour mauvais, à ce que je lis dans la notice, et dont elle n'a autorisé la reprise, en format de poche, qu'en 1992. Ce sera ça : oui.

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