dimanche 15 janvier 2012

Le passager : où l'on connaît une épiphanie

Jean-Christophe GRANGÉ, Le passager, Albin Michel, Paris, août 2011 (750 pages).

Peu importe que nous soyons dimanche, la messe est dite, le train est finalement arrivé en gare aujourd'hui peu après le premier thé matutinal. La chose s'est produite aux environs de la page 700, une bonne semaine après la fête du calendrier catholique : alors que je croyais lire un roman, je vivais une série télévisée, où, si l'on veut,  Dexter rencontrerait Sherlock Holmes, avec quelques touches Da Vinci. Le découpage des chapitres correspond à celui des scènes, les dialogues permettent au spectateur de savoir où il s'en va, avec, en voix off quelques commentaires de l'auteur. Tout aussi efficace, je suis certain que les droits font déjà l'objet d'intenses négociations, tout comme la distribution des rôles (lire casting si vous êtes Français...).

Quoiqu'il en soit, je remercie l'ami qui m'a prêté ce livre, l'année 2012 a commencé, grâce à lui, de façon très divertissante.

Pour me reposer ce cet hybris, je vais m'autoriser un petit voyage bien calme le long d'un beau fleuve tranquille, la Loire :

Jean-Marie LACLAVETINE, Au pays des fainéants sublimes - Voyage en Touraine avec un ami photographe, Le sentiment géographique - Gallimard, Paris, octobre 2011 (226 pages).

Présentation :
« En compagnie d’un ami photographe, Jean-Marie Laclavetine a vagabondé durant des mois sur les routes de Touraine. Ils ont suivi le cours des rivières, longé le fleuve sauvage, arpenté les rues et les ruelles des villes royales, interrogé la riche mémoire de cette terre d’écrivains. Ils sont allés à la rencontre des « fainéants sublimes » dont parle Balzac, habitants d’un pays où le temps ne passe pas à la même vitesse qu’ailleurs. Le récit de ce vagabondage est plein d’ironie, d’anecdotes cocasses, de visions surprenantes, mais aussi de réflexions sur l’esprit des lieux, qui nous habitent davantage que nous ne les habitons.»

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