mercredi 6 juillet 2011

« N'essayez pas de dissimuler, je sais que vous parlez ma langue. »

Jacques ABEILLE, Les Barbares, Éditions Attila, Paris, mai 2011 (556 pages).

Que ne ferait-on pour la littérature -- plus modestement, pour un livre ? Arrivé hier, apprends-je de mon libraire, il m'attend, le nouvel ABEILLE. Le ciel est menaçant, baste ! me dis-je, la pluie attendra. C'est au sortir de la librairie, conversations et compliments d'usage, que je constate que la menace se réalise. La pluie n'a pas attendu. L'auteur à adjectifs la qualifierait de diluvienne; à adverbes de forcément diluvienne, surtout s'il a traîné du côté de la Duras.

Le voici bien en place sur ma table d'à lire. Pour l'heure, j'ai deux L'un et l'autre en cours, ne sachant me décider pour l'un ou l'autre : Tombeau des anges de Gilles ORTLIEB et Une langue venue d'ailleurs d'Akira MIZUBAYASHI (cliquer sur les liens pour plus de détails sur ces livres).

 Présentation

« Dans un monde et une époque indéterminés, la ville de Terrèbre se retrouve subitement occupée par les troupes barbares d’un mystérieux Prince. La population s’accommode comme elle peut des nouvelles conditions de vie que leur imposent ces cavaliers venus des steppes. Un modeste professeur d’université, linguiste, se retrouve dans une position singulière : seul à connaître la langue pratiquée par les envahisseurs, il met ses connaissances au service des habitants. Un jour, les cavaliers enlèvent cet homme et le conduisent auprès du Prince. Celui-ci propose au savant de l’accompagner dans l’ultime périple qu’il prévoit à travers le monde des Contrées. Commence alors un fabuleux voyage qui les ramènera au pays des Jardins statuaires, à la recherche des légendes d’un monde peuplé de paysans, de prostituées, de chasseurs et d’amazones...»
Lisez aussi le très intéressant commentaire de Jean-Didier WAGNEUR paru dans Libération du 23 juin dernier : Jacques Abeille, leçons de Terrèbre

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