lundi 9 mai 2011

La fin du monde

Il y a des fins du monde dont on sourit, d'autres s'installent en nous, quoique l'on sache que la mémoire, et le temps qui passe, finiront par en estomper la cruauté. « Mademoiselle Albertine est partie ! » est une de ces fins du mondes. « Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! » Ces fins du monde vous rongent les minutes, le cœur se fatigue de douleur, la raison n'y peut rien. « Mais ces mots : " Mademoiselle Albertine est partie" venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. »

Oui, Mademoiselle Albertine est partie, et, moi, je relis PROUST.

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