lundi 25 octobre 2010

Un peu de sérieux

Ma petite crise littéraire dans mon dernier billet faite, je reviens, chassez le naturel, à mes lectures « prises de tête ». Voici donc les livres, un roman et un essai, que j'apporterai avec moi la semaine prochaine à Cuba :

J. M. COETZEE, L'été de la vie, traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Catherine Lauga du Plessis, Seuil, 2010, titre original Summertime, (320 pages).

 Présentation de l'éditeur :
« Après Scènes de la vie d'un jeune garçon et Vers l'âge d'homme, voici le troisième volet de l'entreprise autobiographique de Coetzee : il a atteint la trentaine et, de retour au pays natal, partage avec son père vieillissant une maison délabrée dans la banlieue du Cap. Autobiographie fictive puisque l'auteur confie la tâche d'un portrait posthume à un jeune universitaire anglais qui recueille les témoignages de quatre femmes et d'un collègue qui auraient compté pour l'écrivain en gestation dans les années 1970. Ce quintette de voix laisse entrevoir un homme maladroit, mal à l'aise, brebis galeuse de la famille afrikaner qui peine à ouvrir son cœur. La femme adultère, la danseuse brésilienne, la cousine chérie, l'universitaire et la maîtresse française s'accordent à faire de lui un amant sans chaleur, un amoureux indésirable, un enseignant sans charisme. Ces entretiens sont encadrés de notes et fragments extraits de carnets où l'écrivain s'interroge et se cherche. Dans ce récit où se mêlent le comique et le ridicule, la mélancolie et le désespoir, Coetzee se livre avec prudence et dévoile peu à peu un coeur en souffrance sous la cuirasse. Il invite une nouvelle fois le lecteur à une superbe méditation sur la condition humaine. »
Vincent CESPEDES, Magique étude du bonheur, Larousse, Paris, avril 2010 (238 pages).

Présentation de l'éditeur :
« Malgré nos déclarations et nos déplorations, nous avons peur du bonheur. Il nous fait peur parce qu'il est subversif par essence, et doublement : il bouleverse continûment notre rapport aux autres et il nous transforme sans cesse. Rien à voir avec l'hébétude éthérée que l'on nous vend, étiquetée « bonheur ». Le bonheur est une bonne « digestion » du monde et des autres, qui entrent en nous et se mélangent facilement avec notre mythologie intime, nos émotions, nos profondeurs. Tout lui est « aliment », la peine comme la joie. Le signe du bonheur ne serait donc pas le sourire (qui peut être factice), mais la bienfaisance, la bonté qui jaillit naturellement d'un être heureux. »

1 commentaire:

Anonyme a dit...

un livre sublime !
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