vendredi 20 novembre 2009

Hasard ?

sommaire n°490 - Le Magazine-Litteraire

Donnant un coup de plumeau sur les rayons de la bibliothèque, une nouvelle étape des travaux de rénovation de l'appartement s'accompagnant d'un inévitable nuage de poussière, il n'y a pas que l'homme qui est poussière, je constatai bien du désordre à la lettre M. Malraux, Millet, Modiano, Musil tous confondus.

Modiano. Je les ai, romans, tous, et décidai donc, la poussière retombée, de les placer en ordre de publication. Quatrième de couverture, quelques pages feuilletées, lecture des critiques ou interviews découpées dans des journaux ou magazines lors de leur publication. Les ai-je tous lus ? Pour les années récentes, aucun doute, mais avant ? Peut-être pas : aucun souvenir de Rue des boutiques obscures, son Goncourt.

Modiano, c'est aussi le temps. L'Occupation, un « musique » -- inévitable cliché, comme pour la Sagan. Or, ne suis-je pas avec Leiris plongé dans un travail sur le temps ? Et un formidable style ? Comme j'aurai terminé Biffures sous quelques jours, je décide de reprendre Modiano depuis le début. Mais ne suis-je pas un habitué des résolutions oubliées, de la procrastination ?

Quelques jours plus tard, revenant de faire quelques emplettes, je m'arrête pile devant la vitrine de la Maison de la Presse : la une du dernier numéro du Magazine littéraire consacre sa une à Modiano. J'achète et, toute affaire cessante, entre au café. Tout un cahier spécial sur mon deuxième auteur favori, après Proust. Petit bonheur.

Bonheur augmenté par les références que je trouve au fil de ces pages, notamment à une page web, fort bien documentée, je le découvrirai plus tard, et à quelques essais récemment publiés. Voilà de quoi me conforter dans ma résolution.

La plupart des articles lus et revenu à la maison, il faut bien y revenir, je plonge dans le site Modiano, et trouve un lien qui ouvre l'émission Un siècle d'écrivains, archivée sur YouTube. Une autre heure de bonheur.

J'aurai donc une fin novembre Modiano...




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