mardi 23 octobre 2007

L'obscénité démocratique

Régis DEBRAY, L'obscénité démocratique, Flammarion, Paris, septembre 2007

Poursuit et amplifie la réflexion sur le théâtre contemporain lancée dans le pamphlet Sur le pont d'Avignon. Commentaire à suivre. En attendant, le résumé et la présentation de l'éditeur :

En résumé


L'obscénité démocratique. Non ce n'est pas la démocratie qui est obscène ! C'est la scène républicaine qu'il faut sauver de l'obscénité, au moment où la politique devient le tout-à-l'ego d'un pays en proie aux tyrannies de l'audimat, de l'émotif et de l'intime.

Mot de l'éditeur

Pour Régis Debray, la scène politique française ressemble fort au théâtre contemporain, qui veut tout montrer, exhibe le sensationnel et oublie le rôle du rideau sur scène pour démarquer les gestes de la représentation et le pouvoir du texte. Le théâtre devient ennuyeux et la politique un show qui n'a pas besoin de mettre en scène son ambition collective. La démocratie bascule dans l'obscénité.

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